Comment "naît" un cobaye?

Vous vous demandez sûrement tous comment la RIGID trouve et choisit ses cobayes, c’est pour les curieux dans votre genre que tout sera expliqué si dessous.

• Etape 1 : La sélection
  
• Etape 2 : L’enlèvement
  
• Etape 3 : La mise en observation
  
• Etape 4 : L’injection
  
• Etape 5 : La finalisation

Chaque cobaye de la RIGID est rigoureusement choisit pour ces qualités, aussi bien physique que morales ou sociales.
Lorsque les scientifiques ont besoin d’un nouveau « patient » ils font envoyer un groupe de cobaye en repérage avec des critères de sélection bien précis.
Par exemple pour des gènes d’ours les scientifiques recherchent plutôt des hommes de carrure massive, étant un peu bourru voire agressif de nature, en somme l’être humain qui s’adaptera le mieux aux gènes que l’on va lui implanter.
Plusieurs personnes sont donc retenues pour être les futurs cobayes, suivant les gènes à implanter la proportion homme/femme peut varier jusqu’aux extrêmes. Ainsi on à plus de chance de trouver une femme pour accueillir des gènes de rosier qu’un homme bien que cela soit possible.
La liste des présumés est ensuite transférée au Directeur de la RIGID qui, avec l’aide des scientifiques et des fichiers nationaux, va dresser le portrait et le bilan de chaque individu.
A la suite d’une délibération, qui peu durer longtemps, un individu sera retenu pour l’injection et un seul.

Après la délibération est mis en place un plan d’enlèvement, chacun d’eux doit se faire rapidement et dans la plus grande discrétion, le présumé ne doit se douter de rien jusqu’au moment où il est fichu, endormis et embarqué.
Une équipe est mise en place dans les deux jours qui suivent, en général de 3 à 6 cobayes suivant leurs expériences et leur niveau.
Une équipe se compose :
- d’un cobaye végétal pour capter l’attention du présumé, en effet leur façon de glisser sur le sol, leur grâce, leur parfum et leurs yeux sont envoûtants.
- d’un cobaye reptilien ou insectoïde genre serpent où araignée pour paralyser le présumé.
- d’un cobaye de type félin ou canin pour monter la garde, parfois cela peut être un cobaye reptilien.
- Si les cobayes déjà présent ne sont pas assez costaud on leurs rajoute un cobaye fauve ou grand mammifère du type ours, rhinocéros, tigre, etc.
- Pour les enlèvements se situant prêt d’un point d’eau on affecte à l’équipe un cobaye aquatique ou amphibien, ces derniers peuvent rester des heures sous l’eau à faire le guet, prêt à prévenir leur collègue dès l’approche de la victime.
Une fois le jour, l’heure et le lieux choisit, l’équipe d’enlèvement se rend sur place et attend l’arrivé du présumé qui, même s’il ne s’en rend pas compte a été manipuler de manière très fine et sournoise pour se trouver sur le lieu à l’heure dite.
Une fois l’individu sur place tout doit se faire très vite, le cobaye végétal se charge de capter son attention pendant que le cobaye reptilien ou insectoïde le paralyse avec son venin.
Une fois paralysé, le cobaye végétal lui applique un tissu imbibé de chloroforme sur le visage.
Puis vient le tour du cobaye le plus costaud qui se charge d’emporter le présumé jusqu’à la grotte de l’Ours pendant que les autres membres de l’équipe couvrent leurs arrières.

En temps normal elle dure trois jours.
Le présumé ramené de la grotte de l’Ours par le passage secret est déposé dans une cellule.
C’est durant cette période que les dernières mises au point sur le sérum sont faites, en effet chaque injection et chaque solution est unique de façon à ce qu’il y ait le moins de rejet possible.
Ces trois jours ne sont qu’un enchaînement d’observations, de prises de sang et d’analyses en tout genre.
Bien que les cellules soient en pierre noire, froide et humide, ils sont très bien traités. Nourrit convenablement, ils on droit à trois repas complet par jours, ne souffrent pas du froid grâce à de bonne couvertures et dorment sur des lits relativement confortable, un vrai paradis en comparaison de ce qu’ils vont subir après.
Une fois les trois jours terminé, deux cobayes et un ou une infirmière viennent leur chercher et lui font une piqûre de tranquillisant avant de l’emmener en salle d’injection.

Etape 4 : L’injection

Le tranquillisant ayant fait son effet, les cobayes n’on aucun mal à mettre le présumé sur une paillasse de fer et à le sangler de façon à ce qu’il ne puisse plus bouger. L’injection en elle-même n’a rien de bien spectaculaire, c’est plutôt les effets secondaires qui sont… secondaires.
Avec l’injection on fait au présumé une piqûre de sédatif une fois que le tranquillisant a fini de faire son effet.
Cette injection de sédatif va permettre au futur cobaye de mieux supporter le « mixage de l’ADN ».
Les premiers effets de ce mixage se font ressentir au bout de deux jours, voire moins.
Le présumé ressent des bouffée de chaleur, puis des douleurs qui vont en s’intensifiant jusqu’à la limite du supportable.
Le sérum injecté agit comme un parasite, explication :
-Une fois injecté dans le sang, le sérum, qui est un mélange de gènes et d’autres composée des cellules plus au moins complexe, va circuler dans tout le corps et se fixer à la parois des cellules.
-Les gènes vont, avec l’aide de « clés » (genre ARN) vont pénétrer à l’intérieur des cellules pour baigner dans le cytoplasme, non loin des chromosomes.
- C’est durant la phase de reconstitution de l’ADN (juste après la division cellulaire) que des enzymes vont venir casser les brins d’ADN afin de les ressouder avec des gènes animaux ou végétaux.
-Une fois mis en place et reproduit dans toutes les cellules du corps, la métamorphose cesse et le cobaye ne ressent plus de douleur.
Après cette phase difficile et extrêmement douloureuse, le cobaye est prêt à la « finition ».

Etape 5 : La finalisation

C’est sûrement l’étape la moins difficile de toutes, elle consiste simplement à découvrir le déclencheur de la mutation.
Pour cela le cobaye est subit à de nombreuses situations qui procurent de fortes émotions, les fortes émotions déclenchant la mutation.
A chaque cobayes sont émotion, certains c’est la peur, d’autres la rage...